LE MONDE SELON HOMER MACRON
Trop de désinformation tue
Covid 19 : mobilisons l'Armée Française
Petit lexique du COVID 19
Covid 19 : retour à la case départ
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la campagne présidentielle en alexandrins - 2
"Un paquebot : 3 naufrages"
J'avais pensé un bon moment prendre le temps de dire un mot sur nos soldats d'Afghanistan. Le drame étant, à peine en ferais-je une ligne : une alerte certainement, au moins un signe.
Une autre préoccupation de cestui blog était de rendre compte enfin du beau discours que parait il François Hollande fit le jour où l'on sut que Sarkozy quitterait son job
de politique professionnel faute d'être élu : une bonne nouvelle n'arrive jamais seule me disais-je encore que venant de celui qui va de promesse en promesse, sans plus rien tenir, sans être ému
on peut s'interroger sur ce genre de confidence off. A défaut d'un "bon" président, celui-là fut un maître de l'enfumage ; et les médias pendant 5 ans nous ont entrainés dans la danse.
Ouvrez la bouche, dîtes "A, A, A": on ne parle déjà plus de la chute. Il faut déjà penser plus loin : la TVA sociale, plus la taxe Tobin les nouveaux leurres qu'on active, filles de Arles
d'un nouveau genre qu'on ne verra pas, dont on sait que le magicien nous la cache. Heureusement un paquebot vient occulter la déprime de l'Elysée Pourtant allégorie suprème d'un état couché sur le flanc
tandis que son beau capitaine déserte le pont des dangers et se planque. On pourrait songer à l'Italie : Berlusconi n'est-il pas le macho douteux qui fit cette Botte plonger
par ses excès dans une crise nauséeuse ? Pourtant le bateau italien ressemble plus côté naufrage, avec cet air penché, le flux de la marée menaçant la silhouette curieuse
au naufrage d'une autre vaisseau, pavillon haut aux armes de l'UMP, dans un sauve-qui-peut mémorable, las, un Président qui a tout faux hésitant, candidat capable ? ou coupable ?
La campagne présidentielle 2012 -1
"Mon royaume vaut bien un fromage"
Ouf, la campagne présidentielle a commencé De jour en jour, on se retenait de l'attendre La crise enfin fit des journées de mi-janvier le signal : tous on allait alors les entendre !
Le signal, ce fut le lendemain de Gandrange, Symétrie parfaite d'une journée fatale Hier les promesses, les serments, les mensonges, Retraits, contradictions, parjures : tout est égal.
Aujourd'hui, le sommet de crise : effets de manche, 500 millions qui sortent d'un coup on ne sait d'où des mesures attendues depuis des mois qui nous arrivent. Et voilà le non-candidat qui finance
Avecque nos deniers sa campagne ! Il est temps, nous dit-il, de s'atteler enfin à ce qui fragilise le pays ! il faut jeter à terre ce dément qui gouverna si mal ! un nommé Sarkozy !
Nous allons assister enfin à la rupture Sarkozy combattant son double maléfique ! L'ami des Biens-trop-riches, j'en accepte l'augure, jeté au sol par le héros! Hélas, la musique
est connue : Bolloré jouant de son biniou Dassault,les grandes orgues; le copain Lagardère, surveillant bien le choeur des députés jaloux de leurs places dorées ; on ne fait pas le fier
quand le vent des défaites souffle sur les oreilles. Ecouter les petits, soit. Juste le temps d'un songe, de se refaire un peu. Paraphrasant Corneille: " Nous partîmes 500 mais par un prompt mensonge!..."
On rêve en écoutant le marchand de cravates devant son parapluie incliné de travers vanter la soie grattée quand c'est de l'acétate* je comprends aujourd'hui l'aversion de ma mère
devant ce bateleur qui se croit Président : le plus méchant fromage sur une même échelle obtiendrait la médaille de bronze ou d'argent. "Non monsieur, détrompez-vous ce serait celle
d'or! fromage, voyez-vous, n'est pas gent de mensonge !" Ainsi parla Renart : lui qui s'y connaissait en tromperies diverses et autres tours parfaits attendait comme moi que son grand nez s'allonge.
A propos des abstentions lors des élections
Je lis dans l'Est de ce dimanche 21 mars : « Quand la loi impose le vote », où le journaliste Antoine Ferry s'intéresse- et nous intéresse – à la réponse donnée par certains états européens à la désaffection de leurs citoyens face au vote. Je ne sais pas si la situation est la même dans tous les pays voisins. Mais on peut imaginer que si le Luxembourg a prévu une sanction pouvant s 'élever à 1000 euros, c'est que la situation est grave...ou les citoyens fort riches.
En ce qui concerne notre pays, on voit bien que les citoyens se déplacent suivant le type d'élection. Ils sont nombreux s'ils jugent l'élection importante : par sa proximité (élections municipales) ou par le poids de l'élu dans la vie politique (élection présidentielle); mais aussi lorsque le vote est le moyen de monter l'importance qu'ils ont dans la vie et l'histoire de la démocratie : on se souvient du déplacement au 2 ème tour des présidentielles de 2002. Là, le scrutin est clair – on sait pour qui on vote, on sait pourquoi on vote -, il est direct – un bulletin égal une ou plusieurs personnes désignées par un mode de scrutin connu et direct.
Il en est différemment des élections régionales qui s'apparentent dans le fonctionnement de la démocratie à une sorte d'escroquerie. Jugez en :
IL EST NECESSAIRE DE TOUTE URGENCE D' EVITER CE GENRE DE DERIVE si on veut rendre cette élection crédible !!
Contrairement aux élections de 1998, c'est désormais la région et non plus le département qui conduit une liste. Toutefois, afin de permettre aux électeurs d'identifier facilement les candidats de leur département, les listes comporteront des sections départementales. Les principales dispositions du mode de scrutin sont :
Conditions d'accès au second tour
Attribution des sièges au second tour :
La loi oblige chaque liste à comporter autant d'hommes que de femmes. Rien n'est moins direct et plus confus que ce système : des listes régionales mais aussi départementales, mais avec des sections départementales ; une majorité (absolue au premier tour, relative au second qui prend le quart (?) des sièges, les 75 % étant à nouveau répartis entre la liste majoritaire et toutes les autres au dessus de 5 % : on approche de la noyade du système démocratique, en tout cas d'une sorte de massacre. On aurait voulu que les citoyens n'y comprennent rien qu'on ne s'y serait pas pris autrement !
Le problème ne se situe pas comme certains essaient de le faire croire seulement dans le découragement des électeurs – encore qu'il soit justifié par l'incompétence, le défaut de volonté, le déni d'injustice et les gué-guerres entre les élus - ; il ne se situe pas non plus dans le fait que département et région apparaissent comme des doublons aux responsabilités mal définies et souvent superposées, quand ce n'est pas concurrentes ; il ne se situe pas non plus dans le fait que l'action de la région n'est pas lisible, que ses acteurs ne sont pas connus (ou reconnus par les médias).
LE PROBLEME EST QUE TANT QUE LES MODES DE SCRUTINS SERONT ILLISIBLES, LES CITOYENS NE SE DERANGERONT PAS
Ils ont besoin de motivations claires, d'un mode de scrutin compréhensible, pour désigner des élus dont ils pourront faire leurs représentants à l'issue d'un vote simple , sans calculs ni politiques ni administratifs. Alors, ils iront voter. |